La population jeune et familiale du Val de l’Eyre qui augmente doit, pour le travail ou la scolarité, quitter le territoire communautaire. L’insuffisance et l’inadaptation de l’offre en matière de mobilité la conduit à systématiser le recours au véhicule individuel. Cet usage prédominant de la voiture individuelle occasionne des consommations énergétiques ayant pour principal vecteur énergétique les produits pétroliers qui représentent 92% du bilan énergétique de la mobilité. Il apparaît donc comme indispensable de diminuer cette part de la voiture individuelle, afin de contribuer à l’effort de transition écologique, et donc d’adopter des pratiques de déplacements alternatives à l’autosolisme. En plus de l’adaptation au changement climatique, la mobilité touche à un enjeu fort, celui du maintien de la population comme de celui de l’accueil de nouveaux habitants.
A partir de ce constat, il apparaît indispensable de structurer le territoire à partir des flux, pour disposer d’un maillage tenant en particulier compte de l’intermodalité, ce afin de conforter les services existants et d’optimiser leur complémentarité. Ainsi, rabattre vers les transports existants (en particulier le train à partir des gares de Marcheprime et Biganos) apparaît comme une priorité.
La CDC du Val de l’Eyre souhaite être accompagnée pour la mise en place d’un plan mobilité. L’assistant à maîtrise d’ouvrage sélectionné devra permettre de proposer des solutions pour :
- limiter la dépendance à la voiture,
- renforcer l’attractivité et faciliter l’accès à l’emploi sur le territoire,
- veiller à développer les conditions d’une multimodalité efficiente.
L’objectif est de permettre à la CDC de disposer d’un état des lieux actualisé des déplacements et des services de mobilité, des besoins de la population et d’avoir la capacité d’y répondre. L’étude devra constituer un véritable instrument d’aménagement du territoire, permettant de préparer le futur contrat opérationnel de mobilité avec la Région Nouvelle Aquitaine.